Les SPAC de plongée sont un avertissement pour les startups de l’aérospatiale – WSJ

Pour les startups spéculatives de l’aérospatiale, le décollage devient plus difficile lorsque les vents du marché se retournent soudainement contre vous.

L’année dernière, les sociétés d’acquisition spécialisées, ou SPAC, ont été consolidées comme moyen privilégié de répertorier les entreprises qui ne font pas d’argent mais promettent des rendements cosmiques. L’aérospatiale les a pleinement adoptés, à commencer par le milliardaire britannique

celui de Richard Branson

entreprise de tourisme spatial,

Vierge Galactique,

en 2019, puis grâce à une série de lanceurs de petits satellites, tels que

Laboratoire de fusées

et

Espace Astra

—et les fabricants de véhicules électriques à décollage et atterrissage verticaux, ou eVTOL—comme

Joby Aviation,

Archer Aviation,

Aérospatiale verticale

et Lilium Air Mobility.

Vendredi, M. Branson a virtuellement assisté à la cloche d’ouverture des débuts au Nasdaq de son autre entreprise spatiale,

Orbite vierge,

qui a été sonné par le directeur général

Dan Hart.

Les actions ont clôturé à un énorme 24%, mais sont toujours en baisse de 12% depuis que sa fusion SPAC a été finalisée le 30 décembre.

En effet, presque toutes les startups aérospatiales récemment créées par SPAC ont été battues au cours des trois derniers mois, les actions de Virgin Galactic ayant baissé de 46% et celles d’Archer et Joby de 43% et 31%, respectivement.

Plus généralement, la valeur marchande de ces moonshots futuristes a fluctué et fluctué au même rythme que les crypto-monnaies et les « actions mèmes », les lançant vers la lune au cours de la première moitié de 2021 et les dégonflant plus tard. À la fin de l’année, les investisseurs sont devenus plus perspicaces : ils ont acheté les actions de SAVS qui étaient tombées près ou en dessous de leurs valeurs de confiance, ce qui assure presque un rendement, tout en conservant une vision sceptique des entreprises ex-SPAC.

Cela devrait être un avertissement pour les futures startups aérospatiales avec des valorisations galactiques. La dernière en date est Eve, la filiale eVTOL du constructeur aéronautique brésilien

Embraer,

qui il y a deux semaines a annoncé un accord SPAC qui lui donnerait une valorisation de 2,9 milliards de dollars – la capitalisation boursière d’Embraer n’est que de 3,1 milliards de dollars. Certes, Eve a déjà 5 milliards de dollars de précommandes, mais elle se battra avec une myriade de concurrents pour un marché plus proche de la science-fiction que du potentiel de 1 000 milliards de dollars rêvé par certains analystes.

En revanche, les lanceurs de petits satellites sont déjà une porte d’entrée prometteuse dans l’économie spatiale en plein essor. Rocket Lab reste richement valorisé mais a pris les devants parmi eux et s’impose comme le rare ex-SPAC avec des projections officielles plus conservatrices que celles de ses analystes. À l’autre extrémité du spectre, la valorisation de Virgin Orbit est désormais la moins chère parmi les startups aérospatiales de premier plan par rapport aux bénéfices attendus de 2026 et est probablement tombée en dessous de celle d’Astra, qui a connu de nombreux lancements ratés l’année dernière.

Malgré le rallye de vendredi, Virgin Orbit semble toujours injustement décrié par rapport à son frère Virgin Galactic, dont Wall Street ne s’attend pas à ce qu’il génère des revenus d’exploitation au cours des cinq prochaines années : il est proche de l’équilibre l’année prochaine et fait un bénéfice appréciable en 2024. Il a déjà mis en orbite 19 satellites, et son utilisation astucieuse d’un

Boeing

Le jet 747 en tant que plate-forme de fusée mobile offre à tout gouvernement ayant des préoccupations géopolitiques la possibilité de déployer des satellites à partir de son propre espace aérien.

Cependant, bien qu’il s’attend à lever 383 millions de dollars auprès de ses bailleurs de fonds SPAC en août, il n’a réussi à conserver que 68 millions de dollars. Avec quelques fonds supplémentaires de M. Branson et des placements privés déjà engagés par de grandes sociétés comme Boeing, le produit brut final s’élevait à 228 millions de dollars, à peine au-dessus des besoins de trésorerie minimum de l’accord de fusion.

Le fait que les actions de l’aérospatiale de l’ex-SPAC se négocient sans discernement en tandem peut offrir des opportunités aux investisseurs audacieux. Mais c’est aussi un rappel du grand rôle que jouera le sentiment inconstant dans le sort de ces entreprises spéculatives.

Écrire à Jon Sindreu à [email protected]

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