5 choses à savoir sur la startup de cybersécurité Darktrace dont l’introduction en bourse a grimpé de 43% le jour du lancement

La startup britannique de cybersécurité Darktrace a confirmé son intention de lancer une introduction en bourse à la mi-avril. Il a fait ses débuts sur la bourse de Londres le matin du 30 avril, avec un prix d’émission de 250 pence, qui valorisait la société à 1,7 milliard de livres sterling. Cependant, peu de temps après la cotation, le prix de l’action a augmenté de 43%. La nouvelle startup est très prometteuse et voici cinq choses que vous devez savoir à ce sujet.

Cybersécurité d’auto-apprentissage

Les services de Darktrace utilisent l’apprentissage automatique et des algorithmes d’IA pour contrer les cybermenaces dans diverses technologies numériques, notamment le cloud et les réseaux, l’IoT et les systèmes de contrôle industriels. La société utilise une technologie d’auto-apprentissage qui est censée nécessiter une configuration minimale et peut identifier rapidement les menaces. Il prétend être la première plate-forme de cyberdéfense autonome au monde qui permet de réagir en temps réel aux cybermenaces.

Montée du premier jour

Darktrace est coté à la bourse de Londres sous le nom «DARK». Le 30 avril, les actions de la société ont été mises à disposition au prix d’émission de 250 pence. Cependant, vers 8h15, heure de Londres, ses actions ont grimpé à plus de 358p. À la fermeture du marché, son action était en hausse de 41%, à un prix de 352 pence.

Cette flambée notable du cours des actions de la société le jour du lancement indique l’appétit de Londres pour les entreprises technologiques à forte croissance.

Plus de partages bientôt?

Actuellement, l’offre de Darktrace comprend environ 66 millions d’actions, soit environ 9,6% du capital social émis de la société. Il avait l’intention de lever un total de 165,1 millions de livres sterling, dont 143,4 millions de livres sterling vont à la société, tandis que 21,7 millions de livres sterling seront réservés aux actionnaires existants. De plus, si la demande se fait sentir, la société pourrait vendre 9,9 millions de plus de ses actions.

Une polémique

Alors que Darktrace a bien fait pour son introduction en bourse, la liste de la société a fait l’objet d’un examen minutieux en raison de ses liens étroits avec l’entrepreneur technologique britannique controversé Mike Lynch, qui se bat contre l’extradition vers les États-Unis.Selon les rapports, Lynch est accusé d’avoir frauduleusement gonflé la valeur de son société de logiciels Autonomy à Hewlett Packard, pour près de 7,96 milliards de livres sterling, en 2011. Lynch nie ces allégations.

Darktrace et Invoke Capital

Comme mentionné ci-dessus, Lynch est actuellement embourbé dans des controverses. Sa société d’investissement Invoke Capital a été l’un des premiers investisseurs dans Darktrace, tandis que le PDG de ce dernier, Poppy Gustafsson, et la directrice de la stratégie, Nicole Eagan, travaillaient chez Autonomy. Cependant, Darktrace déclare que Lynch n’a aucune implication directe dans la gestion quotidienne de la startup.

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