Un entrepreneur nigérian de start-up de mobile money se voit initialement refuser sa demande

Tayo Oviosu, fondateur de la société de transfert d’argent Paga, l’une des premières à ne pas être exploitée par un opérateur mobile, a fait les gros titres lorsqu’il a présenté son entreprise à la PDG du fonds de capital-risque Tokunboh Ishmael. En 2011, il a sollicité un financement de 20 millions de dollars pour le marketing, mais sa présentation ne s’est pas bien passée. « Elle nous a littéralement mis à la porte de son bureau », se souvient Oviosu. Cependant, quelques semaines plus tard, il a eu une deuxième chance avec Ishmael, qui a fini par devenir le premier investisseur de Paga. Cette société est devenue la première société de fintech à recevoir un financement de l’investisseur Wim van der Beek, qui avait créé Goodwell Investments. Malgré la réticence initiale de van der Beek, Ishmael a réussi à le convaincre, et Paga a finalement reçu son financement en 2012.

La vision de Tayo Oviosu de Paga est née de sa liste méthodique de propositions potentielles pour aider les personnes non bancarisées à accéder à une plate-forme numérique. Il s’est demandé comment il pouvait ouvrir des magasins dans les communautés locales pour inciter les gens à utiliser ses services, en s’appuyant sur les réseaux de vente à crédit de ses agents locaux.

Le premier obstacle à surmonter pour Oviosu était d’obtenir une licence bancaire. Il a appelé le département des paiements du gouvernement nigérian et a finalement obtenu une licence complète en août 2011. Un an plus tard, Paga avait levé des fonds auprès de plusieurs investisseurs et avait obtenu un financement de la part du célèbre investisseur de la Silicon Valley, Tim Draper. À ce moment-là, le marché nigérian de l’argent mobile était très réglementé et divisé, avec de nombreux acteurs locaux, et Paga est l’un des rares acteurs à avoir survécu.

Le marché nigérian des services financiers mobiles est devenu l’un des plus importants au monde, avec plus de 60 millions de personnes qui ont utilisé des services financiers mobiles en 2023. Cependant, Paga n’a pas connu un succès immédiat et a dû surmonter des obstacles considérables pour se développer. Les relations tendues entre les entreprises de télécommunications et les sociétés de transfert d’argent ont créé des barrières pour l’entrée des entreprises dans le secteur. Les fournisseurs de télécommunications ont hésité à s’associer avec les entreprises de transfert d’argent, craignant que cela ne réduise leurs propres revenus.

Malgré ces obstacles, Paga a finalement réussi à s’établir comme l’un des leaders du marché nigérian des services financiers mobiles. La société est passée de 200 000 utilisateurs à sa première année d’exploitation à plus de 17 millions en 2023. Aujourd’hui, Paga offre une gamme de services, y compris lL’ascension spectaculaire de Paga : comment une start-up nigériane de mobile money a surmonté les obstacles pour devenir un acteur majeur du secteurEn 2011, Tayo Oviosu, fondateur de Paga, l’une des premières plateformes de transfert d’argent non liée à un opérateur mobile, s’est vu initialement refuser un financement de 20 millions de dollars pour le marketing par Tokunboh Ishmael, PDG d’un fonds de capital-risque. Mais grâce à leur persévérance et à une seconde chance, Paga a finalement obtenu le soutien financier d’Ishmael et de Wim van der Beek, fondateur de Goodwell Investments.

La vision de Paga consistait à ouvrir des magasins locaux dans les communautés nigérianes pour amener les non-bancarisés sur une plateforme numérique. Oviosu a obtenu une licence bancaire après un processus ardu, lui permettant de lancer Paga en août 2011. En juillet 2012, la start-up a levé des fonds auprès d’investisseurs renommés tels que Tim Draper et a commencé à se développer rapidement.

Malgré les défis du marché nigérian des services financiers mobiles, Paga a réussi à s’imposer en tant que leader, traitant des milliards de dollars de transactions et enregistrant plus de 17 millions de comptes actifs en 2023. La société prévoit maintenant de s’étendre en Éthiopie et au Mexique, offrant des services de mobile money à des populations non bancarisées.

L’histoire de Paga illustre le potentiel du secteur des services financiers mobiles en Afrique subsaharienne, tout en mettant en lumière les défis auxquels les start-ups doivent faire face pour obtenir des financements et s’imposer sur un marché concurrentiel. Avec sa détermination et sa vision axée sur l’inclusion financière, Paga continue d’innover et de transformer le paysage des services financiers en Afrique.

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