Le géant de la diffamation, Schillings, a déclaré que sa décision d’investir dans une start-up américaine de technologie juridique était en partie motivée par son désir de garantir que ses fournisseurs de technologies soient alignés sur le mode de travail de la société. La firme a annoncé le mois dernier qu’elle avait acquis une participation non divulguée dans Legendary, spécialiste de «l’écoute sociale», pour faire partie de sa nouvelle division de communications numériques.
Legendary, fondée en 2019, emploie des experts dans la détection des origines des informations en ligne préjudiciables, y compris dans le «Web profond» de bases de données non accessibles via les moteurs de recherche Web. «Ses atouts résident dans l’écoute sociale», a déclaré son partenaire Allan Dunlavy. «Ils sont en mesure de nous aider, ainsi que nos clients, à comprendre ce qui se passe réellement.» Sur la base de ces informations, le cabinet affirme qu’il peut supprimer le contenu faux et inexact à l’aide de recours juridiques et «rechercher et contribuer à des conversations en ligne pertinentes».
Dunlavy a déclaré que promouvoir un «vrai récit» en ligne est de plus en plus important pour les clients. Par exemple, la firme agit pour le sujet d’une campagne de dénigrement apparemment menée par un concurrent commercial agressif. S’attaquer à cela grâce à des compétences en cyber et en renseignement est désormais une partie importante de la pratique multidisciplinaire de Schillings, dans laquelle plus de la moitié des employés sont des non-avocats.
La propriété partielle de Legendary, a déclaré Dunlavy, devrait éviter les «expériences mitigées» des cabinets d’avocats travaillant avec des startups technologiques indépendantes. «Nous avons constaté que la livraison peut être incohérente», a-t-il déclaré.
«Nous voulons être à l’avant-garde de ce que font les cabinets d’avocats en général», a ajouté Dunlavy.