Exonérations fiscales, avantages et implications dont chaque startup en Inde devrait être consciente

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Le paysage indien des startups technologiques a connu une croissance phénoménale au cours de la dernière décennie, l’Inde devenant le 3e hub à la croissance la plus rapide pour les startups technologiques dans le monde. L’Inde compte environ 50 000 startups enregistrées auprès du Département de la promotion de l’industrie et du commerce intérieur (DPIIT). Startup India est une initiative phare du gouvernement indien, destinée à construire un écosystème solide pour favoriser l’innovation et les startups qui stimuleront une croissance économique durable et généreront de nombreuses opportunités d’emploi. Le gouvernement a poussé à l’utilisation des technologies numériques à travers des initiatives telles que le Programme national sur l’intelligence artificielle (IA) et la création de neuf centres d’excellence technologique.

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En vertu de la Loi de l’impôt sur le revenu de 1961 (« LIR »), les startups bénéficient d’avantages et d’exemptions spécifiques comme ci-dessous :

Exonération de l’impôt sur le revenu u/s 80-IAC pendant trois ans

Une startup éligible peut bénéficier d’une déduction de 100 pour cent de ses bénéfices pendant trois exercices consécutifs sur les dix premières années depuis sa constitution. Pour bénéficier de cette exonération, une entité sera considérée comme une startup si elle remplit les critères d’éligibilité suivants :

  1. Jusqu’à dix ans à compter de la date de constitution/enregistrement (constituée en société à responsabilité limitée conformément à la loi sur les sociétés de 2013 ou enregistrée en tant que société en nom collectif en vertu de l’article 59 de la loi sur le partenariat de 1932 ou en tant que société à responsabilité limitée en vertu de la société à responsabilité limitée Act, 2008) en Inde.
  2. Le chiffre d’affaires de l’entité pour l’un des exercices depuis la constitution/l’enregistrement n’a pas dépassé cent crore roupies.
  3. L’entité travaille à l’innovation, au développement ou à l’amélioration de produits, de processus ou de services ou à un modèle commercial évolutif avec un potentiel élevé de création d’emplois ou de richesse.

Exonération de l’impôt sur les gains en capital u/s 54EE et u/s 54GB

L’article 54EE de la LIR prévoit une exonération d’impôt sur une plus-value à long terme (LTCG) pour les startups éligibles si ce LTCG ou une partie de celui-ci est investi dans un fonds notifié par le gouvernement central dans les six mois à compter de la date de transfert du actif. Le montant maximum pouvant être investi dans l’actif à long terme spécifié est de Rs. 50 lakhs et ce montant doit rester investi dans le fonds spécifié pendant 3 ans.

Les particuliers ou les HUF peuvent se prévaloir de l’exemption de 54 Go de l’ITA en ce qui concerne le LTCG résultant du transfert d’une propriété résidentielle, si le montant de la contrepartie nette est investi, avant la date d’échéance de la fourniture du retour de revenu, dans des actions d’un démarrage éligible et assurer le respect des conditions spécifiées.

Allègement de la Angel Tax u/s 56(2) (viib)

L’examen de la question des Angel Tax est crucial, une sérieuse pomme de discorde pour la plupart des startups financées par des Angels et des fonds de capital-risque. Il montre à quel point le gouvernement a été réactif au lieu d’être proactif en ce qui concerne la fiscalité des startups. Être proactif et favorable aux investisseurs peut faire toute la différence en renforçant la confiance des investisseurs et en stimulant l’esprit d’entreprise en Inde.

L’article 56(2)(viib) de la LIR prévoit que lorsqu’une société privée ou une société ouverte à capital fermé émet des actions (actions et actions privilégiées) à un résident à un prix supérieur à sa valeur nominale et reçoit une contrepartie, qui est supérieure à la juste valeur marchande de ces actions, le montant reçu supérieur à la juste valeur marchande des actions est considéré comme un « revenu » entre les mains de cette société sous la rubrique Revenus d’autres sources.

Une exception a été prévue si les fonds ont été reçus par :

  1. Une entreprise de capital-risque d’une société de capital-risque ou d’un fonds de capital-risque.
  2. Par une société d’une classe ou des classes de personnes qui peuvent être notifiées par le gouvernement central.

En 2018, dans plusieurs évaluations d’examen des startups, les agents d’évaluation ont fait des ajouts en vertu de l’article 56 (2) (viib) de la LIR pour la réception de la prime de sécurité reçue au titre de l’émission d’actions aux investisseurs financiers. Cette question a été très fortement reprise par les startups dans les médias et est devenue un cauchemar de relations publiques pour le gouvernement. Après cela, pour atténuer ce problème, une série d’annonces a prévu que les dispositions de l’article 56 (2) (viib) de la LIR ne s’appliqueraient pas à une startup reconnue qui a déposé une déclaration en vertu du formulaire 2.

Assouplissement pour report et compensation de pertes

L’article 79 stipule que dans le cas d’une société, qui n’est pas une société fermée, sera autorisée à reporter et à compenser les pertes, sous réserve que 51 pour cent des actionnaires détenant le droit de vote bénéficiaire restent les mêmes qu’au début et à la fin de l’année au cours de laquelle la perte a été subie. La restriction de la détention de 51 pour cent des droits de vote a été assouplie dans le cas des startups éligibles.

Autres avantages

  • Accès au fonds de fonds de 10 000 crores INR – Le gouvernement fournira un soutien financier en fonds propres pour le développement et la croissance de startups axées sur l’innovation.
  • Sortie accélérée pour les startups Les startups avec des structures d’endettement simples peuvent être liquidées dans les 90 jours suivant la demande d’insolvabilité par rapport à 180 jours pour les autres entreprises.
  • Les startups bénéficieraient d’un rabais de 80 pour cent sur le dépôt de brevets.

Autres Considérations importantes

Place of Effective Management (POEM) : Le concept de « Place of Effective Management » (« POEM ») est un test internationalement reconnu pour la détermination du statut résidentiel de toute entreprise étrangère dans le pays d’accueil. Le POEM est le lieu où sont prises, en substance, les principales décisions de gestion et commerciales nécessaires à la conduite des affaires d’une entité. L’objectif de POEM était de combler la lacune dans les dispositions antérieures qui permettaient aux entreprises d’échapper au statut de résidence fiscale indienne au cas où le contrôle et la gestion partiels seraient situés en dehors de l’Inde. Considéré comme une mesure anti-évitement, le concept POEM cible les opérations à l’étranger de groupes indiens et de sociétés étrangères dont les opérations sont contrôlées depuis l’Inde. Le concept de POEM remplace le paramètre de « contrôle et gestion des affaires entièrement en Inde » par « lieu de gestion efficace en Inde ». Les directives POEM émises par le CBDT sont basées sur des pratiques répandues à l’échelle internationale et, bien qu’elles fournissent des conseils sur le test POEM, elles sont très subjectives et basées sur des faits.

Prix ​​de transfert : plusieurs startups ont également étendu leur empreinte en dehors de l’Inde, créant des filiales en dehors de l’Inde sous la voie ODI. Ces startups doivent tenir compte des dispositions de l’article 92A de la LIR. Deux ou plusieurs parties à la transaction internationale peuvent être des entreprises associées sur la base de conditions telles que le droit de vote, la transaction de prêt, la nomination des administrateurs ou du directeur exécutif, la fourniture de matières premières, etc. Par conséquent, les startups doivent se conformer aux réglementations sur les prix de transfert et avoir transactions sans lien de dépendance avec leurs entreprises associées. Les différends en matière de prix de transfert peuvent aller de sujets plus simples sur la comparabilité à des concepts économiques plus complexes sur la requalification, la commercialisation des actifs incorporels, les frais de gestion, les accords de partage des coûts, les économies d’emplacement et les transactions financières. Ces entités doivent conserver et conserver les documents prescrits par la Règle 10D des Règles de l’impôt sur le revenu, 1962, et déposer le formulaire 3CEB.

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