Créer un environnement favorable pour les startups nigérianes – Africa.com

Un projet de loi visant à officialiser les relations entre les startups et les régulateurs au Nigeria a été approuvé par l’exécutif du pays cette semaine et va maintenant être soumis au parlement pour devenir loi. Connue sous le nom de Nigeria Startup Bill (NSB), la proposition est le résultat d’une collaboration entre des investisseurs en démarrage, des entrepreneurs, des cabinets d’avocats, des groupes de défense des politiques et des représentants du gouvernement fédéral. Si la mise en œuvre du projet de loi sur les startups réussit, cela offrira un répit tant attendu aux startups nigérianes qui se sont retrouvées confrontées à des réglementations soudaines et agressives (comme les interdictions de taxi moto, de crypto-monnaie et de Twitter.) Les travaux sur le projet de loi ont commencé plus tôt cette année impliquant de fréquentes événements organisés en ligne et hors ligne pour clarifier le but et le contenu. Le projet de loi retardé n’est pas encore public, mais l’objectif, selon les personnes impliquées, est de fournir un soutien réglementaire à une scène technologique florissante qui stimule des entreprises prospères comme Jumia, Andela, Paystack et MainOne, attire des montants records de capital-risque (plus de 1,4 milliard de dollars en 2021 seulement) et donne naissance à une main-d’œuvre compétitive à l’échelle mondiale. Le projet de loi est issu d’une approche de grande tente – une étroite collaboration entre la présidence, le ministère fédéral des Communications et de l’Économie numérique, le Conseil nigérian pour l’exportation et la promotion et des organismes gouvernementaux plus larges avec près de 300 volontaires et acteurs du secteur privé, notamment des investisseurs en capital-risque. Future Africa et Ventures Platform, les cabinets juridiques TLP Advisory et Aelex, les conseillers politiques Advocacy for Policy And Innovation (API) et Innovation for Policy Foundation, et les organisations médiatiques TechCabal et Wimbart. Google Nigeria et le gouvernement britannique, via le West Africa Research and Innovation Hub et le UK-Nigeria Tech Hub, soutiennent également le projet de loi.

SOURCE : QUARTZ AFRIQUE | COMMUNAUTÉS D’AFFAIRES AFRICAINES

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