L’immobilier en Afrique bouge. Lentement pour certains, radicalement pour d’autres. Mais une chose est sûre : le secteur est en train de vivre sa transformation digitale. Et cette transformation, on la doit à une nouvelle génération d’acteurs qui réinventent la manière de chercher, publier et consulter des annonces. Parmi eux, certains sortent clairement du lot. Pas parce qu’ils sont les plus gros, mais parce qu’ils sont les plus ancrés dans les réalités du terrain.
Pendant longtemps, le marché immobilier africain a fonctionné de façon très informelle. Les transactions passaient par le bouche-à-oreille, les affiches collées sur les murs, les connaissances du quartier. Même dans les grandes villes comme Dakar, Abidjan ou Casablanca, trouver un bien relevait souvent du parcours du combattant. Et puis, peu à peu, les plateformes en ligne ont commencé à s’imposer.
L’arrivée des géants généralistes
Certains acteurs internationaux ont flairé le potentiel. C’est le cas de Jumia, présent dans de nombreux pays africains. Initialement orienté e-commerce, Jumia a progressivement développé une branche immobilière. On y trouve de tout : ventes, locations, terrains, bureaux. Mais l’interface reste généraliste, peu personnalisée selon les pays, et le lien avec les spécificités locales reste parfois flou. Les annonces manquent souvent de profondeur, et le lien entre l’utilisateur et l’annonceur n’est pas toujours clair.
Autre acteur important : Mubawab. Très présent au Maroc et en Tunisie, le site s’est imposé comme une référence dans le Maghreb. Il propose une offre assez structurée, avec des filtres, des fiches détaillées, et une tentative de professionnalisation du secteur. Mais sa présence reste concentrée sur une zone géographique précise. Peu d’impact en Afrique subsaharienne, où les besoins sont différents, les dynamiques urbaines particulières, et où la digitalisation ne suit pas les mêmes chemins.
Une approche plus locale, plus engagée

C’est là qu’intervient une nouvelle vague de plateformes plus ciblées, plus proches du terrain. Et parmi elles, KEUR IMMO, au Sénégal et en Côte d’Ivoire, fait figure de précurseur. Lancée avant que le marché ne soit mature, la plateforme a fait le pari de se concentrer uniquement sur l’immobilier, avec une compréhension fine du comportement des utilisateurs locaux.
Contrairement aux grands sites à visée continentale, KEUR-IMMO s’adresse à une audience précise : celle des particuliers et des professionnels qui veulent publier, consulter, comparer, ou vendre un bien en lien avec la réalité sénégalaise. Pas de contenu hors-sol. Pas de photos génériques. Pas de promesses vides. C’est une plateforme qui ressemble à son public.
Son interface est adaptée, les annonces sont filtrées, les agences peuvent gérer leur portefeuille via un espace dédié, et les particuliers sont guidés pas à pas. Et surtout, KEUR-IMMO a mis le paquet sur la crédibilité : annonces vérifiées, fiches complètes, photos réelles, transparence sur les contacts. C’est cette rigueur qui fait aujourd’hui sa force.
Une digitalisation qui ne se fait pas en copiant l’Europe

Le modèle de la digitalisation immobilière en Afrique ne peut pas être calqué sur celui de la France ou des États-Unis. Ici, les besoins sont différents, les usages aussi. Le smartphone est roi, mais la connexion peut être instable. Les gens n’ont pas toujours l’habitude de s’inscrire, de créer un compte, de naviguer sur des interfaces complexes. Il faut de la simplicité, de l’efficacité, du concret.
Les acteurs qui réussiront sont ceux qui comprennent cela. Ceux qui savent qu’un client sénégalais ne cherche pas une simulation de crédit sur 25 ans, mais un appartement à louer maintenant, avec un numéro de téléphone direct. Ceux qui savent qu’un promoteur ne veut pas un catalogue en PDF, mais un moyen simple de rendre visibles ses biens. Ceux qui savent parler local, afficher les prix en FCFA, éviter les termes techniques inutiles.
L’immobilier en Afrique est entré dans une nouvelle ère. L’ère de la transparence, de la rapidité, de la visibilité en ligne. Les grands noms comme Jumia ou Mubawab ouvrent la voie. Mais les véritables changements viennent souvent d’acteurs plus petits, plus agiles, plus proches du terrain.
Dans ce paysage en pleine mutation, KEUR-IMMO s’impose comme une référence au Sénégal et en Côte d’Ivoire. Pas parce qu’elle est la plus grosse plateforme, mais parce qu’elle a compris avant les autres que le digital, ici, doit être simple, utile, et connecté à la vraie vie des gens. C’est cette avance qui aujourd’hui fait toute la différence. Et qui inspire déjà d’autres pays à suivre le mouvement.